Pour une transition écologique et énergétique socialement et économiquement viable.
Pour une transition écologique et énergétique socialement et économiquement viable.
La nécessité d’apporter des réponses aux enjeux climatiques pour contenir le réchauffement de la planète et limiter ses
conséquences ne fait plus débat.
Le temps est à l’action. Pour agir avec clairvoyance, il faut comprendre notre héritage dans toutes ses dimensions, économiques, sociales, juridiques… aussi bien positives que négatives.
Légitimer une vision de l’avenir construite sur la seule dénonciation du passé ne peut que conduire à l’aveuglement.
Transition ou rupture ? La question n’est pas anodine.
« Être en transition » c’est se transformer progressivement en laissant le temps de l’adaptation pour maitriser les conséquences de cette transformation.
C’est construire l’avenir sur la base d’une trajectoire en s’assurant de sa soutenabilité sociale et économique et en se réservant une capacité d’ajustement.
« Être en transition », certains le diront, c’est prendre le risque d’une transformation trop lente.
« Rompre » c’est se transformer radicalement.
« Rompre », certains le diront, c’est la seule réponse envisageable face à l’urgence. Mais d’autres diront aussi que c’est prendre le risque de conséquences économiquement et socialement destructrices.
Les rencontres énergies et territoires sont un espace de réflexion et de dialogue. L’ambition est de trouver collectivement ce chemin d’une véritable transition qui préserve les équilibres économiques et sociaux et répond concrètement aux objectifs des accords de Paris.
La nécessité d’apporter des réponses aux enjeux climatiques pour contenir le réchauffement de la planète et limiter ses
conséquences ne fait plus débat.
Le temps est à l’action. Pour agir avec clairvoyance, il faut comprendre notre héritage dans toutes ses dimensions, économiques, sociales, juridiques… aussi bien positives que négatives.
Légitimer une vision de l’avenir construite sur la seule dénonciation du passé ne peut que conduire à l’aveuglement.
Transition ou rupture ? La question n’est pas anodine.
« Être en transition » c’est se transformer progressivement en laissant le temps de l’adaptation pour maitriser les conséquences de cette transformation.
C’est construire l’avenir sur la base d’une trajectoire en s’assurant de sa soutenabilité sociale et économique et en se réservant une capacité d’ajustement.
« Être en transition », certains le diront, c’est prendre le risque d’une transformation trop lente.
« Rompre » c’est se transformer radicalement.
« Rompre », certains le diront, c’est la seule réponse envisageable face à l’urgence. Mais d’autres diront aussi que c’est prendre le risque de conséquences économiquement et socialement destructrices.
Les rencontres de la transition juste sont un espace de réflexion et de dialogue. L’ambition est de trouver collectivement ce chemin d’une véritable transition qui préserve les équilibres économiques et sociaux et répond concrètement aux objectifs des accords de Paris.
Jour(s)
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Heure(s)
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Minute(s)
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Seconde(s)
Vendredi 22 septembre 2023
10h – 18h
Les Salons du Cloître
Dijon
Déroulé de la journée
10h00 – 10h25 : Accueil
10h25 – 10h35 : Discours d’introduction / Mot d’accueil – Vincent GAFFARD
10h40 – 11h20 : « Transitions énergétique et écologique, et justice sociale » – Rachel GUYET.
11h25 – 12h05 : « Capitalisme et économie de marché à l’épreuve de l’urgence climatique » – Professeur Lionel RAGOT.
12h10 – 12h45 : Intervention d’Arnaud MONTEBOURG, ancien ministre et entrepreneur.
12h45 – 14h00 : Déjeuner et échanges autour des posters de présentations des recherches menées au sein du réseau EDENi.
14h00 – 14h45 : « Le droit de l’environnement, une redistribution des cartes ? » – Professeur Gilles MARTIN.
14h45 – 15h00 : « Réussir la transition écologique et énergétique dans les villes médianes » – Interview de Denis THURIOT
15h00 – 15h30 : Table ronde « Regards Croisés » avec Rachel GUYET, Lionel RAGOT, Gilles MARTIN et Vincent BERTRAND.
15h30 – 15h45 : Pause.
15h45 – 16h15 : Table ronde « La transition écologique et énergétique au cœur des territoires »
16h20 -16h50 : Table ronde « Au cœur de la transition écologique et énergétique, à quels enjeux sont-ils confrontés ? »
16h50 – 17h25 : Table ronde « Planifier la transition écologique et énergétique, oui mais comment ? »
17h25 : Discours de clôture : Vincent GAFFARD.
18h00 : Fin de l’évènement.
Présentation des interventions
« Quel rôle pour le droit de l’environnement pendant la transition ? »
Gilles MARTIN
Présentation de l'intervention
Le Droit de l’environnement est, dit-on, un Droit récent. Mais depuis ses origines, un débat existe sur son objet et sa fonction. Là où certains le reconnaissent comme un Droit protecteur de l’environnement, d’autres le dénoncent comme un Droit qui a pour vocation principale de rendre acceptable la société industrielle.
Quelle est votre vision du Droit de l’environnement ? des intérêts qu’il protège ? Avez-vous le sentiment qu’un changement s’opère dans la perception que la société a du Droit de l’environnement et de sa mise en œuvre ?
Comment concilier la temporalité et les enjeux économiques des projets industriels et les exigences du Droit de l’environnement ?
Le Droit est au carrefour des dialogues entre les systèmes économiques, technico-scientifiques, moraux, politiques … Il ne peut qu’être attentif à ces différents discours. Parfois l’arbitrage est réalisé par les textes démocratiquement votés, mais très souvent, c’est le juge qui doit arbitrer sur la base d’un système de valeurs, dont certaines, qui peuvent être contradictoires, sont affirmées dans la Constitution.
Se pose ainsi les questions suivantes : le Droit est-il armé pour arbitrer et guider vers le choix du meilleur optimum économique, social et environnemental ?
Sur quelle base un juge peut-il arbitrer là où le législateur n’ose plus trancher car il n’y a pas de consensus ?
Est-il réellement pertinent d’avoir des juges spécialisés ou faut-il privilégier l’universalité et la collégialité ?
Les évolutions du Droit ont conduit notamment à étendre le Droit à l’information et à la participation. Ce sont des évolutions sur lesquelles nous ne reviendrons pas. Pour autant, force est de constater qu’il y a autant de difficultés au niveau du dialogue environnemental que du dialogue social.
Quelles améliorations peuvent être envisagées pour améliorer les processus de consultation et éventuellement pour faciliter l’émergence d’un consensus ?
Le Droit de l’environnement est à la fois local et global. Si cela plaide d’un côté pour un certain dépassement des frontières, cela peut se heurter de l’autre côté aux législations locales d’Etats souverains. Quel est votre sentiment sur cette difficulté ?
Enfin, quel rôle et quelle responsabilité pour l’entreprise : que veut-on dire quand on voit en elle un centre d’intérêts ? Jusqu’où sa responsabilité sociale peut-elle ou doit-elle s’exercer ? Quelle responsabilité juridique encourt-elle ?
« Regards Croisés »
Séquence table ronde avec l’ensemble des intervenants + réseau EDEN.i :
Déroulé de la table ronde
Le capitalisme et l’économie de marché sont-ils compatibles avec l’objectif de justice sociale ?
Le regard de Rachel GUYET.
Le droit est très souvent une arme économique (protectionnisme …). Dans ces conditions, un droit de l’environnement « mondial », qui n’induirait pas de distorsions de concurrence, peut-il émerger ?
Le regard de Lionel RAGOT
Les questions environnementales et de justice sociale sont-elles indissociables ?
Le regard de Gilles MARTIN
Le Réseau EDEN.i a pour objectif d’organiser des échanges, des rencontres avec les entreprises confrontées aux nouveaux mécanismes de marché ainsi qu’aux nouvelles réglementations, relatifs à la transition énergétique. Ces échanges ont vocation à faire murir des réflexions, des projets et mettre en évidence les travaux des chercheurs en économie et en droit de l’énergie.
Le regard de Vincent BERTRAND, fondateur et directeur du réseau EDEN.i
« Transition énergétique et écologique et justice sociale »
Rachel GUYET
Présentation de l'intervention
Il y a d’un côté la crainte des effets socio-économiques (emplois, pouvoir d’achat …) liés aux transformations de notre économie qu’impose la transition énergétique et écologique :
-
nécessaires mutations de secteurs comme ceux de l’énergie, de la métallurgie ou encore de l’automobile ;
-
difficulté du pilotage de l’évolution de l’équilibre offre – demande pouvant conduire à une explosion des prix dont les conséquences économiques et sociales pourraient être dramatiques.
Il y a de l’autre côté et en l’absence de mobilisation suffisamment forte face aux effets du dérèglement climatique, des menaces de creusement des inégalités : géographiques (avec la perspective de migrations climatiques), sectorielles (notamment dans les secteurs qui dépendent de ressources naturelles qui se raréfient) ou encore sociales (capacité d’adaptation).
Avons-nous les idées claires sur la situation ? Sommes-nous capables de mesurer les conséquences économiques et sociales des différents scénarios ?
Il y a enfin des sujets de transformation des modes de vie autour notamment de la notion de sobriété, et des sujets d’aménagement du territoire (par exemple pour l’implantation de projets d’énergie renouvelable) qui soulèvent des questions d’acceptabilité.
Les enjeux sociaux sont véritablement au cœur de la réussite de la transition énergétique et écologique.
Comment se saisir de ces enjeux ?
Quelles pistes pour faire de la transition énergétique et écologique, une transition acceptable et juste ?
« Capitalisme et économie de marché à l’épreuve de l’urgence climatique »
Lionel RAGOT
Présentation de l'intervention
L’économie de marché et le capitalisme sur lesquels ont reposé depuis plusieurs décennies la croissance économique, le progrès et une élévation du niveau de vie sans précédent dans l’histoire de l’humanité, sont aujourd’hui dénoncés comme responsables du changement climatique.
Qu’en est-il vraiment ? Rompre avec l’économie de marché et le capitalisme est-il la solution ? Sommes-nous arrivés au bout d’un système ou s’agit-il de le faire évoluer pour en corriger les défauts ? Notre avenir est-il celui de l’économie de la décroissance ?
Si la nécessité d’une intervention de l’Etat et de la puissance publique semble faire consensus, il demeure un certain flou sur les modalités de cette intervention. S’agit-il de planifier au sens de fixer des objectifs et d’accompagner l’atteinte de ces objectifs par une évolution de la règlementation, de la fiscalité (par exemple au travers de la mise en place d’une taxe carbone) ou encore via un plan d’investissements publics ? S’agit-il d’aller beaucoup plus loin, de nationaliser et d’administrer des pans entiers de l’économie ? Quels enseignements peut-on réellement tirer du passé (New Deal, chocs pétroliers …) ?
Les questions climatiques et des inégalités sont pour certains liées. A la fois parce que les inégalités seraient aussi le résultat des dérives du capitalisme et de l’économie de marché, mais aussi parce que les conséquences du réchauffement climatique toucheront principalement les populations fragiles.
Quel regard objectif peut-on porter sur ces questions ?
Beaucoup de pays ont fondé leur développement économique sur l’exploitation de ressources fossiles, vers quel avenir peuvent-ils se tourner ?
Intervention
Arnaud MONTEBOURG
Présentation de l'intervention
La question du niveau de planification et d’interventionnisme public (Etat, Région …) nécessaire pour répondre à la fois aux enjeux de la transition écologique et à ceux des souverainetés énergétique et industrielle de la France revient régulièrement dans le débat sans être réellement tranchée. Arnaud Montebourg apportera son éclairage sur cette question.
Quand on évoque le terme de « planification », sa compatibilité et son adéquation avec l’économie de marché et le modèle capitaliste se pose légitimement. Arnaud Montebourg nous partagera sa vision de la juste place d’une planification qui permettrait à la fois de répondre aux enjeux de la transition écologique et énergétique tout en activant les leviers d’efficacité de l’économie de marché et du capitalisme. Il nous donnera ses pistes pour mettre en œuvre concrètement cette planification pour qu’elle tire le meilleur parti possible des forces de la puissance publique et du monde économique et qu’elle suscite un niveau élevé d’acceptabilité sociale.
Arnaud Montebourg nous précisera enfin si son regard a changé sur ces sujets depuis qu’il est chef d’entreprises.
Table ronde
« Ils mettent en œuvre la transition écologique et énergétique au périmètre de leur collectivité.
À quelles difficultés sont-ils confrontés ? À quels enjeux économiques et sociaux doivent-ils faire face ? »
Déroulé de la table ronde
Ils nous parlent des projets concrets qu’ils portent pour accompagner la transition écologique et énergétique sur leur territoire. Ils témoignent de leurs réussites et de leurs difficultés. Ils voient au quotidien les impacts économiques (emplois …) et sociaux (pouvoir d’achat …) de la transition écologique et énergétique. Que peuvent-ils nous en dire ?
Table ronde
« Au cœur de la transition écologique et énergétique, à quels enjeux sont-ils confrontés ? »
Déroulé de la table ronde
La transition énergétique et écologique dans les transports induit de nombreuses questions sur les modes de déplacement à privilégier, les infrastructures, les matériels et leur utilisation, l’impact des coûts sur la compétitivité des entreprises et le budget des collectivités, l’urbanisme, l’organisation du travail… Comment une entreprise de transport aborde-t-elle le sujet ? A quelles difficultés est-elle confrontée ?
De manière plus générale, à quelles difficultés principales sont confrontées les entreprises dans le contexte de la transition écologique et énergétique ?
Le regard d’Elisabeth GRENIN, dirigeante de la société de transport SAS Daniel GRENIN et présidente du MEDEF BFC
Tous les scénarios montrent que les besoins de financement associés à la transition énergétique sont très importants.
Quel est le rôle des acteurs du financement ? La finance verte est-elle une utopie ou une réalité ?
On parle souvent de l’épargne des Français qui est en constante augmentation depuis 2012 pour atteindre près de 1700 Mds € d’épargne liquide à fin 2022. On entend souvent dire qu’il suffirait de la mobiliser au service de la transition énergétique et écologique. Qu’en est-il ? Le sujet se résume-t-il aussi simplement à un meilleur fléchage de l’épargne ?
Le regard d’Arnaud CAULIER, Directeur Développement et Distribution à la Banque Populaire
En 2021, 12% des ménages étaient en situation de précarité énergétique en France et 18.6% en région Bourgogne Franche-Comté selon l’ORECA. Le réseau Mob’In fédère les acteurs de la mobilité inclusive, solidaire et durable pour apporter des solutions aux publics vulnérables.
En cette semaine de la mobilité durable, quel constat peut-on dresser des enjeux de mobilité pour les publics vulnérables.
La transition écologique et énergétique est-elle une opportunité ou une menace supplémentaire pour ces publics ?
Le regard d’Agnès MESSAADI PARIS : Mob’in solutions
Table ronde
« Le terme de planification revient souvent lorsque l’on parle de transition écologique et énergétique. Planifier c’est prévoir pour mieux accompagner le changement et maitriser ses conséquences.
Planifier c’est aussi accepter de tenir un cap pour obtenir des résultats. »
Déroulé de la table ronde
Ils ou elles sont des décideurs politiques. Consulter, arbitrer, décider … expliquer … sont à la fois la grandeur et la difficulté de leur quotidien. Ils sont chargés de décider des grandes orientations qui structurent l’avenir de la région Bourgogne Franche-Comté ou du pays.
Ils nous parlent des grands défis auxquels nous confronte la transition écologique et énergétique et la façon dont ils les abordent.
Intervention
Denis THURIOT
Présentation de l'intervention
« Villes Médianes » pour parler des territoires que l’on ne voyait plus mais qui représentent près de la moitié des français. Le livre s’interroge sur la place, le rôle et le devenir de ces villes dans un monde dominé par les métropoles.
Dans le contexte de la transition écologique et énergétique, ces villes médianes, notamment en tant que trait d’union entre l’urbain et la ruralité, vont sans nul doute avoir valeur d’exemple sur la façon dont il faut transformer les territoires pour répondre aux enjeux du changement climatique.
Denis Thuriot nous éclairera non seulement sur les spécificités de ces villes médianes mais également sur la façon dont la transition écologique et énergétique s’y construit et s’y concrétise.
PRÉSENTATION DES INTERVENANTS
Vincent BERTRAND
Docteur en sciences économiques, maître de conférences et chercheur en économie de l’énergie à l’université de Franche-Comté (UFR STGi de Belfort et laboratoire CRESE). Spécialistes des marchés du carbone et de l’économie des marchés et réseaux électriques, Vincent BERTRAND est l’auteur de nombreux articles scientifiques publiés dans des revues internationales de référence. Il intervient régulièrement dans la presse et dans les médias à travers des interviews et des articles de vulgarisation scientifique : Les Echos, The Conversation, L’Opinion, Connaissance des énergies, La Tribune, etc. Il est le fondateur du Réseau EDEN.i de l’université de Franche-Comté. Ce réseau, qui réunit des chercheurs de différentes universités, propose des travaux de recherche pluridisciplinaires sur les questions économiques et juridiques de l’énergie et du changement climatique. Les principales thématiques de recherche du Réseau EDEN.i sont : les flexibilités électriques, les communautés d’énergie, l’autoconsommation collective d’électricité, les marchés du carbone, l’hydrogène au service des systèmes électriques et la prise en compte des aspects comportementaux dans les mobilités décarbonées. Toutes les productions du Réseau EDEN.i sont consultables sur son site internet.
Lionel RAGOT
Professor of economics at Paris Nanterre University, ScientificAdvisor at CEPII (resaerch and expertise of the world eco-nomy) and Resarch Fellow at the ChairDemoraphic Transition,Economic Transition. He obtained his PhD in economics atParis 1 Panthéon-Sorbonne University in 1997. From 1998to 2012, he was professor of economics successively at Lille 1Unversity and Evry-Val-d’Essonne University. He was also Scientific Advisor atthe French Prime Minister’s Council of Economic Analysis (CAE) from 2007 to2010 befor joining the CEPII.His research interests include long term growth dynamics and structural policies.He is particularly interested in sustainable growth (promote economic growth whilepaying due regard to environmental protection). His articles on the subject aremainly theoretical.His two others research interests (on the topic of structural changes) are demo-graphic ageing and international migrations. They have been the subject of moreapplied research works, based on dynamic applied general equilibrium models(fiscal impacts of immigration) and applied econometrics (derterminants of theinternational mobility of students).
Gilles J. MARTIN
Professeur émérite de droit privé à l’Université Côte d’Azur, membre du Groupe de Recherche en Droit, Economie, Gestion (GREDEG –UMR 7321 du CNRS).Ayant soutenu en 1976 une thèse de doctorat sous la direction de Gérard Farjat, « père » du droit économique en France, sur les relations entre le droit de la responsabilité civile et le droit de l’environnement, il a consacré une grande partie de ses recherches ultérieures à étudier des questions situées à l’interface du droit privé, du droit économique et du droit de l’environnement. Il a soutenu dans tous ses écrits que le droit consacré à la protection de l’environnement ne pouvait pas être seulement undroit de police administrative et il a forgé dans cet esprit la notion de « droit économique de l’environnement ». C’est sous cet intitulé qu’il a créé un enseignement de Master II consacré à ces questions à Sciences po Paris à partir de 2008et jusqu’en 2014. Il a dirigé de nombreuses thèses sur ces thèmes (parmi les plus récentes : Julie Malet–Vigneaux, L’intégration du droit de l’environnement dans le droit de la concurrence (2014) ; Aude–Solveig Epstein, Information environnementale et entreprise –Contribution à l’analyse juridique d’une régulation (2015) ; Jennifer Bardy, Le concept comptable de passif environnemental, miroir du risque environnemental de l’entreprise (2018) et publié de nombreux articles consacrés soit à l’identification et à l’enseignement du droit économique de l’environnement, soit à la recherche dans ce champ, soit à des questions particulières entrant dans cette thématique . A son départ à la retraite, ses collègues lui ont consacré des « Mélanges »précisément intitulés « Pour undroit économique de l’environnement –Mélanges en l’honneur de Gilles J. Martin » (éd. Frison–Roche, Paris). Président honoraire de la Société française pour le droit de l’environnement (SFDE), il a présidé la Commission d’expertise pour l’élaboration du Code de l’environnemententre 1992 et 1996.
Denis THURIOT
Maire de Nevers, Président de Nevers Agglomération et Conseiller Régional de Bourgogne-Franche-Comté.
Avocat depuis 1992 (Licence en droit à la Faculté de Droit de Dijon, maîtrise en droit des affaires puis DEA en Droit privé, mention Droits de l’Homme à la faculté de Droit et de Sciences Politiques de Grenoble. Institut d’Etudes Judiciaires puis Ecole d’Avocats de Grenoble-Chambery).
Une fois diplômé, Denis Thuriot fait le choix d’exercer à Nevers, signe d’un profond attachement à sa ville.
Elu Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de la Nièvre en 2008 et 2009.
Denis Thuriot a par ailleurs exercé d’autres mandats avant d’être élu Maire de Nevers :
Administrateur de la Caisse autonome de règlement pécuniaire des Avocats de la Nièvre de 1993 à 2008, Administrateur de l’Association Nationale des Avocats de Compagnies d’Assurances, Président de l’Association Nivernaise d’Accueil et de Réinsertion, Administrateur du Groupe d’Emulation Artistique du Nivernais, Président de l’Association Indépendante de Parents d’élèves du Groupe Scolaire Lucette Sallé et du Collège Victor Hugo de Nevers, Président de l’association Extravadanse, Avocat (depuis 1992) – ancien bâtonnier de l’Ordre de la Nièvre (2008 et 2009), Maire de Nevers (depuis 2014), Président de Nevers Agglomération (depuis 2014), Président du conseil de surveillance du CHAN et du comité des élus du GHT (depuis 2014), Président du CCAS, Président du Conseil de l’ISAT, Vice-Président de Nièvre Aménagement, Président du SCoT du Grand Nevers, Président de l’Aéroport du Grand Nevers et de la Nièvre, Président de l’Assemblée des Territoires du parti politique Renaissance, Président de l’association Renaissance Nièvre, Co-Président des Villes Cathédrales, Administrateur de Villes de France, responsable de la Commission Attractivité et Innovation, Membre du Conseil d’Orientation et de Surveillance de la SAEMS du Circuit de Nevers Magny-Cours, Vice-Président de la Mission Territoires Numériques (Mission ECOTER), Président du COPRNM, Co-Président de la CMI (à partir de 09/2020), Conseiller Régional – Vice-Président de la Commission n° 3 (Apprentissage et formation professionnelle – sanitaire et sociale – lycées – enseignement supérieur – recherche), membre de la Commission permanente, Membre du Conseil d’Orientation de l’AdCF, Membre de l’Advisory Board de SMART BUILDING ALLIANCE
Elisabeth GRENIN
– Dirigeante d’une entreprise de transports routiers de marchandises.A pris la succession de son père en février 1998.
– Conseiller Prud’homal élue au Conseil des Prud’hommes de Nevers depuis 2002.
Présidente de la section Commerce en janvier 2007.
– Présidente de ce Conseil depuis janvier 2015.
– Membre du Conseil Supérieur de la Prud’homie depuis le 5 août 2021.
– Chevalier de l’ordre national du mérite le 18 novembre 2017.
– Administratrice du groupement Astre.
– Présidente du MEDEF Nièvre du 7 décembre 2017 à juin 2022.
– Membre du Conseil Exécutif du Medef National de décembre 2017 à décembre 2019.
– Membre du comité financier du Medef National en 2019.
– Membre du comité statutaire et d’éthique du Medef National du 7 juillet 2020 au 11 février 2022.
– Présidente du Medef Bourgogne Franche Comté depuis le 11 février 2022 et membre du Conseil Exécutif depuis cette date.
– Appartient au réseau « Femmes du Medef ».
– Chef d’escadron (commandant) de la réserve citoyenne le 17 février 2020, nommée au grade de lieutenant-colonel le 3 avril 2023.
– Membre du bureau et secrétaire de la CCI de la Nièvre depuis novembre 2021.
Agnès MESSAADI-PARIS
Agnès Messaadi-Paris, coordinatrice pour la fédération régionale Mob’In Bourgogne Franche-Comté qui regroupe 20 acteurs territoriaux de la mobilité inclusive. Mob’In Bourgogne-Franche-Comté créée en 2017 est le réseau territorial des acteurs de la mobilité inclusive en région. Il représente, en 2023, 20 professionnels de la mobilité inclusive et couvre les 8 départements. La mission commune du réseau Mob’In est d’accompagner les publics précaires dans le « savoir et le pouvoir bouger » aux travers différents dispositifs : plateformes de mobilité, auto écoles sociales, vélo école, actions d’écomobilité, garages et loueurs solidaires, … Ces structures proposent une réponse globale dans la levée des freins et l’accompagnement dynamique vers une mobilité autonome des publics fragilisés dans le cadre d’un parcours d’insertion sociale et professionnelle. Ils agissent sur tous les champs de la mobilité pour réduire les inégalités sociales et territoriales en faveur des habitants. Mob’In BFC est représentée à l’échelle nationale par la fédération Mob’In France qui fédère plus de 250 structures, le réseau se développe sur 12 régions.
Ses missions à l’échelon régional sont:
- d’animer le réseau des acteurs territoriaux de la mobilité inclusive
- d’accompagner le développement de nouvelles solutions territoriales
- d’œuvrer à la professionnalisation des structures et les équipes par les échanges de pratiques et d’interconnaissance, la formation et les projets de coopération intra et interrégionaux.
- de représenter nos adhérents à l’échelle régional et national
Elle est également coordinatrice de l’axe écomobilité inclusive au niveau national pour Mob’In France qui fédère 250 adhérents.
Rachel GUYET
Rachel GUYET is Director of the Master in Global Energy Transition and Governance. She is a doctor in political science and project manager at CERI-Sciences Po. She works on issues of energy poverty and energy transition at the territorial level in Europe. She also teaches at the European campus of Sciences Po Paris in Dijon.
Vincent CHAUVET
Vincent Chauvet est maire d’Autun et 1er vice-président de la communauté de communes du Grand Autunois Morvan en charge de l’Attractivité et du Développement économique, vice-président de la délégation française au Comité européen des Régions.
Depuis 2020, il est membre du Comité Européen des Régions, coordinateur de la Commission Environnement pour le groupe Renew Europe (centriste).
En 2022, Vincent Chauvet est élu à la présidence de la Fédération européenne des Cités Napoléoniennes. La même année, il intègre le Bureau Executif du MoDem.
Arnaud CAULIER
Arnaud Caulier a rejoint la Banque Populaire de Bourgogne Franche Comté mi-2022 en tant que Directeur du Développement. A ce titre, il est en charge de la définition des offres de la Banque sur ses différents marchés et segments de clientèle et de leur déploiement au sein des réseaux commerciaux, ainsi que des projets de développement de la banque. Il avait auparavant exercé des fonctions de direction au sein du groupe BRED Banque Populaire, en tant que directeur d’une filiale bancaire en Asie du Sud-Est, puis comme directeur des Activités et filiales d’investissement.
Arnaud MONTEBOURG
Est né le 30 octobre 1962, à Clamecy dans la Nièvre.Avocat de formation, il a été élu député socialiste de Saône-et-Loire de 1997 à 2012.
Il a été Ministre du Redressement Productif de 2012 à 2014 et ministre de l’Économie, du redressement Productif et du Numérique en 2014.
Aujourd’hui entrepreneur, il a fondé depuis 2015, les sociétés suivantes :
– « Les Équipes du Made in France », société de projets agricoles et industriels ;
– La « Société d’Élevage et de Repeuplement des Abeilles de France – SERAF » qui exploite la marque équitable de miels de repeuplement Origine France Garantie, « Bleu Blanc Ruche » www.bleu-blanc-ruche.fr ;
– La « Compagnie des Amandes ». Elle plante 2000 hectares de vergers d’amandiers dans le sud de la France compagniedesamandes.com ;
– La « Compagnie Laitière des Glaces Paysannes » qui exploite la marque équitable de glaces 100% Bio fabriquées par le paysan « La Mémère » lamemere.fr ;
– « JOUXT », société innovante de colocation.
Crédit Photo Eliot Blondet/AbacaPress
Guillaume BARET
Guillaume Baret est actuellement Responsable Régional Animation Réseau chez Allianz Global Investors, poste qu’il occupe depuis janvier 2023. Allianz Global Investors gère tout un éventail de fonds dédiés à l’investissement durable et a emprunté cette voie il y a plus de 20 ans. C’est également l’un des premiers signataires des Principes pour l’investissement responsable des Nations unies (UN PRI) en 2007. Avant cela, Guillaume a travaillé chez CANDRIAM de 2009 à 2022, d’abord en tant que responsable clients institutionnels, puis coordinateur EMEA grands comptes et enfin responsable des institutions financières globales.
Sa carrière dans le secteur financier a débuté chez NATIXIS à Londres en 2007, en tant qu’analyste et sélectionneur de fonds d’investissement pour des clients institutionnels.
Sur le plan académique, Guillaume a un Executive MBA de l’ESSEC Business School, un Master II en Gestion de portefeuille de l’UPEC/IAE Eiffel, et un BA in Business Economics de l’Université South Wales.
Guillaume RUET
Né en 1983, Guillaume RUET entre au conseil municipal de Chevigny-Saint-Sauveur en 2008 sur la liste de Lucien Brenot et devient Adjoint au Maire en 2012.
Il est élu Maire de Chevigny-Saint-Sauveur en 2019 et a été largement réélu en 2020, avec 65,9% des voix, en menant la liste Unis pour Chevigny.
Au sein de Dijon Métropole, il exerce les fonctions de Conseiller métropolitain délégué à l’accueil des gens du voyage.
En juin 2021, il a été élu conseiller départemental de la Côte-d’Or, sur le canton de Chevigny-Saint-Sauveur, en binôme avec Viviane Vuillermot.
Danielle JUBAN
11ème vice-présidente de Dijon métropole
Délégation
Développement économique, attractivité, foires et salons
Conseillère municipale de Dijon
Océane GODARD
• Vice-président(e)
• Commission permanente
• Commission n°3 : apprentissage et formation professionnelle – sanitaire et social – lycées – enseignement supérieur – recherche
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Plan d’accès
Depuis la Place de la Libération, marchez en direction de la rue de la Liberté puis tournez rue Jules Mercier.
Les Salons du Cloître se trouvent au numéro 9, en face de Pedro Dijon.
En train : accès depuis la gare de Dijon, prendre le Tramway (ligne T1) jusqu’à l’arrêt « Darcy », puis descendre la rue de la Liberté.
En voiture : Depuis le parking Darcy, descendre la rue de la Liberté.