Pour une transition écologique et énergétique socialement et économiquement viable.

Pour une transition écologique et énergétique socialement et économiquement viable.

La nécessité d’apporter des réponses aux enjeux climatiques pour contenir le réchauffement de la planète et limiter ses
conséquences ne fait plus débat.  
 

Le temps est à l’action. Pour agir avec clairvoyance, il faut comprendre notre héritage dans toutes ses dimensions, économiques, sociales, juridiques… aussi bien positives que négatives.  

Légitimer une vision de l’avenir construite sur la seule dénonciation du passé ne peut que conduire à l’aveuglement.  

Transition ou rupture ? La question n’est pas anodine.  

« Être en transition » c’est se transformer progressivement en laissant le temps de l’adaptation pour maitriser les conséquences de cette transformation.
C’est construire l’avenir sur la base d’une trajectoire en s’assurant de sa soutenabilité sociale et économique et en se réservant une capacité d’ajustement.
 

« Être en transition », certains le diront, c’est prendre le risque d’une transformation trop lente.  

« Rompre » c’est se transformer radicalement. 

« Rompre », certains le diront, c’est la seule réponse envisageable face à l’urgence. Mais d’autres diront aussi que c’est prendre le risque de conséquences économiquement et socialement destructrices. 

Les rencontres énergies et territoires sont un espace de réflexion et de dialogue. L’ambition est de trouver collectivement ce chemin d’une véritable transition qui préserve les équilibres économiques et sociaux et répond concrètement aux objectifs des accords de Paris. 

 

La nécessité d’apporter des réponses aux enjeux climatiques pour contenir le réchauffement de la planète et limiter ses
conséquences ne fait plus débat.  
 

Le temps est à l’action. Pour agir avec clairvoyance, il faut comprendre notre héritage dans toutes ses dimensions, économiques, sociales, juridiques… aussi bien positives que négatives.  

Légitimer une vision de l’avenir construite sur la seule dénonciation du passé ne peut que conduire à l’aveuglement.  

Transition ou rupture ? La question n’est pas anodine.  

« Être en transition » c’est se transformer progressivement en laissant le temps de l’adaptation pour maitriser les conséquences de cette transformation.
C’est construire l’avenir sur la base d’une trajectoire en s’assurant de sa soutenabilité sociale et économique et en se réservant une capacité d’ajustement.
 

« Être en transition », certains le diront, c’est prendre le risque d’une transformation trop lente.  

« Rompre » c’est se transformer radicalement. 

« Rompre », certains le diront, c’est la seule réponse envisageable face à l’urgence. Mais d’autres diront aussi que c’est prendre le risque de conséquences économiquement et socialement destructrices. 

Les rencontres de la transition juste sont un espace de réflexion et de dialogue. L’ambition est de trouver collectivement ce chemin d’une véritable transition qui préserve les équilibres économiques et sociaux et répond concrètement aux objectifs des accords de Paris. 

 

Jour(s)

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Heure(s)

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Minute(s)

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Seconde(s)

Vendredi 22 septembre 2023

10h – 18h

Les Salons du Cloître

Dijon

Déroulé de la journée

10h00 – 10h25 : Accueil

10h25 – 10h35 : Discours d’introduction / Mot d’accueil – Vincent GAFFARD

10h40 – 11h20 : « Transitions énergétique et écologique, et justice sociale » – Rachel GUYET.

11h25 – 12h05 : « Capitalisme et économie de marché à l’épreuve de l’urgence climatique »Professeur Lionel RAGOT.

 

12h10 – 12h45 : Intervention d’Arnaud MONTEBOURG, ancien ministre et entrepreneur.

 

12h45 – 14h00 : Déjeuner et échanges autour des posters de présentations des recherches menées au sein du réseau EDENi.

14h00 – 14h45 : « Le droit de l’environnement, une redistribution des cartes ? » – Professeur Gilles MARTIN.

14h45 – 15h00 : « Réussir la transition écologique et énergétique dans les villes médianes » – Interview de Denis THURIOT

15h00 – 15h30 : Table ronde « Regards Croisés » avec Rachel GUYET, Lionel RAGOT, Gilles MARTIN et Vincent BERTRAND.

 

15h30 – 15h45 : Pause.

 

15h45 – 16h15 : Table ronde « La transition écologique et énergétique au cœur des territoires »

 

16h20 -16h50 : Table ronde « Au cœur de la transition écologique et énergétique, à quels enjeux sont-ils confrontés ? »

 

16h50 – 17h25 : Table ronde « Planifier la transition écologique et énergétique, oui mais comment ? »

 

17h25 : Discours de clôture : Vincent GAFFARD.

 

18h00 : Fin de l’évènement.

Présentation des interventions

« Quel rôle pour le droit de l’environnement pendant la transition ? »

Gilles MARTIN

Présentation de l'intervention

Le Droit de l’environnement est, dit-on, un Droit récent. Mais depuis ses origines, un débat existe sur son objet et sa fonction. Là où certains le reconnaissent comme un Droit protecteur de l’environnement, d’autres le dénoncent comme un Droit qui a pour vocation principale de rendre acceptable la société industrielle.  
Quelle est votre vision du Droit de l’environnement ? des intérêts qu’il protège ? Avez-vous le sentiment qu’un changement s’opère dans la perception que la société a du Droit de l’environnement et de sa mise en œuvre ?  
Comment concilier la temporalité et les enjeux économiques des projets industriels et les exigences du Droit de l’environnement ? 
 Le Droit est au carrefour des dialogues entre les systèmes économiques, technico-scientifiques, moraux, politiques … Il ne peut qu’être attentif à ces différents discours. Parfois l’arbitrage est réalisé par les textes démocratiquement votés, mais très souvent, c’est le juge qui doit arbitrer sur la base d’un système de valeurs, dont certaines, qui peuvent être contradictoires, sont affirmées dans la Constitution.  
Se pose ainsi les questions suivantes : le Droit est-il armé pour arbitrer et guider vers le choix du meilleur optimum économique, social et environnemental ?  
Sur quelle base un juge peut-il arbitrer là où le législateur n’ose plus trancher car il n’y a pas de consensus ?  
Est-il réellement pertinent d’avoir des juges spécialisés ou faut-il privilégier l’universalité et la collégialité ? 
 Les évolutions du Droit ont conduit notamment à étendre le Droit à l’information et à la participation. Ce sont des évolutions sur lesquelles nous ne reviendrons pas. Pour autant, force est de constater qu’il y a autant de difficultés au niveau du dialogue environnemental que du dialogue social.  
Quelles améliorations peuvent être envisagées pour améliorer les processus de consultation et éventuellement pour faciliter l’émergence d’un consensus ?  
Le Droit de l’environnement est à la fois local et global. Si cela plaide d’un côté pour un certain dépassement des frontières, cela peut se heurter de l’autre côté aux législations locales d’Etats souverains. Quel est votre sentiment sur cette difficulté ?  
Enfin, quel rôle et quelle responsabilité pour l’entreprise : que veut-on dire quand on voit en elle un centre d’intérêts ? Jusqu’où sa responsabilité sociale peut-elle ou doit-elle s’exercer ? Quelle responsabilité juridique encourt-elle ? 

« Regards Croisés »

Séquence table ronde avec l’ensemble des intervenants + réseau EDEN.i :

Déroulé de la table ronde

Le capitalisme et l’économie de marché sont-ils compatibles avec l’objectif de justice sociale ?  
Le regard de Rachel GUYET. 
Le droit est très souvent une arme économique (protectionnisme …). Dans ces conditions, un droit de l’environnement « mondial », qui n’induirait pas de distorsions de concurrence, peut-il émerger ?  
Le regard de Lionel RAGOT 
Les questions environnementales et de justice sociale sont-elles indissociables ?  
Le regard de Gilles MARTIN 
Le Réseau EDEN.i a pour objectif d’organiser des échanges, des rencontres avec les entreprises confrontées aux nouveaux mécanismes de marché ainsi qu’aux nouvelles réglementations, relatifs à la transition énergétique. Ces échanges ont vocation à faire murir des réflexions, des projets et mettre en évidence les travaux des chercheurs en économie et en droit de l’énergie.  
Le regard de Vincent BERTRAND, fondateur et directeur du réseau EDEN.i 

« Transition énergétique et écologique et justice sociale »

Rachel GUYET

Présentation de l'intervention

Il y a d’un côté la crainte des effets socio-économiques (emplois, pouvoir d’achat …) liés aux transformations de notre économie qu’impose la transition énergétique et écologique : 
  • nécessaires mutations de secteurs comme ceux de l’énergie, de la métallurgie ou encore de l’automobile ; 
  • difficulté du pilotage de l’évolution de l’équilibre offre – demande pouvant conduire à une explosion des prix dont les conséquences économiques et sociales pourraient être dramatiques.  
Il y a de l’autre côté et en l’absence de mobilisation suffisamment forte face aux effets du dérèglement climatique, des menaces de creusement des inégalités : géographiques (avec la perspective de migrations climatiques), sectorielles (notamment dans les secteurs qui dépendent de ressources naturelles qui se raréfient) ou encore sociales (capacité d’adaptation).  
Avons-nous les idées claires sur la situation ? Sommes-nous capables de mesurer les conséquences économiques et sociales des différents scénarios ?  
Il y a enfin des sujets de transformation des modes de vie autour notamment de la notion de sobriété, et des sujets d’aménagement du territoire (par exemple pour l’implantation de projets d’énergie renouvelable) qui soulèvent des questions d’acceptabilité. 
Les enjeux sociaux sont véritablement au cœur de la réussite de la transition énergétique et écologique.     
Comment se saisir de ces enjeux ?  
Quelles pistes pour faire de la transition énergétique et écologique, une transition acceptable et juste ?  

« Capitalisme et économie de marché à l’épreuve de l’urgence climatique »

Lionel RAGOT

Présentation de l'intervention

L’économie de marché et le capitalisme sur lesquels ont reposé depuis plusieurs décennies la croissance économique, le progrès et une élévation du niveau de vie sans précédent dans l’histoire de l’humanité, sont aujourd’hui dénoncés comme responsables du changement climatique. 

 

Qu’en est-il vraiment ? Rompre avec l’économie de marché et le capitalisme est-il la solution ? Sommes-nous arrivés au bout d’un système ou s’agit-il de le faire évoluer pour en corriger les défauts ? Notre avenir est-il celui de l’économie de la décroissance ?  

Si la nécessité d’une intervention de l’Etat et de la puissance publique semble faire consensus, il demeure un certain flou sur les modalités de cette intervention. S’agit-il de planifier au sens de fixer des objectifs et d’accompagner l’atteinte de ces objectifs par une évolution de la règlementation, de la fiscalité (par exemple au travers de la mise en place d’une taxe carbone) ou encore via un plan d’investissements publics ? S’agit-il d’aller beaucoup plus loin, de nationaliser et d’administrer des pans entiers de l’économie ? Quels enseignements peut-on réellement tirer du passé (New Deal, chocs pétroliers …) ? 
 

Les questions climatiques et des inégalités sont pour certains liées. A la fois parce que les inégalités seraient aussi le résultat des dérives du capitalisme et de l’économie de marché, mais aussi parce que les conséquences du réchauffement climatique toucheront principalement les populations fragiles. 
 

Quel regard objectif peut-on porter sur ces questions ? 
 

Beaucoup de pays ont fondé leur développement économique sur l’exploitation de ressources fossiles, vers quel avenir peuvent-ils se tourner ? 
 

Intervention

Arnaud MONTEBOURG

Présentation de l'intervention

La question du niveau de planification et d’interventionnisme public (Etat, Région …) nécessaire pour répondre à la fois aux enjeux de la transition écologique et à ceux des souverainetés énergétique et industrielle de la France revient régulièrement dans le débat sans être réellement tranchée. Arnaud Montebourg apportera son éclairage sur cette question.

Quand on évoque le terme de « planification », sa compatibilité et son adéquation avec l’économie de marché et le modèle capitaliste se pose légitimement.  Arnaud Montebourg nous partagera sa vision de la juste place d’une planification qui permettrait à la fois de répondre aux enjeux de la transition écologique et énergétique tout en activant les leviers d’efficacité de l’économie de marché et du capitalisme.  Il nous donnera ses pistes pour mettre en œuvre concrètement cette planification pour qu’elle tire le meilleur parti possible des forces de la puissance publique et du monde économique et qu’elle suscite un niveau élevé d’acceptabilité sociale. 

Arnaud Montebourg nous précisera enfin si son regard a changé sur ces sujets depuis qu’il est chef d’entreprises.

Table ronde

« Ils mettent en œuvre la transition écologique et énergétique au périmètre de leur collectivité.
À quelles difficultés sont-ils confrontés ? À quels enjeux économiques et sociaux doivent-ils faire face ? »

Déroulé de la table ronde

Ils nous parlent des projets concrets qu’ils portent pour accompagner la transition écologique et énergétique sur leur territoire. Ils témoignent de leurs réussites et de leurs difficultés. Ils voient au quotidien les impacts économiques (emplois …) et sociaux (pouvoir d’achat …) de la transition écologique et énergétique. Que peuvent-ils nous en dire ? 

Table ronde

« Au cœur de la transition écologique et énergétique, à quels enjeux sont-ils confrontés ? »

Déroulé de la table ronde

 

La transition énergétique et écologique dans les transports induit de nombreuses questions sur les modes de déplacement à privilégier, les infrastructures, les matériels et leur utilisation, l’impact des coûts sur la compétitivité des entreprises et le budget des collectivités, l’urbanisme, l’organisation du travail… Comment une entreprise de transport aborde-t-elle le sujet ? A quelles difficultés est-elle confrontée ?
De manière plus générale, à quelles difficultés principales sont confrontées les entreprises dans le contexte de la transition écologique et énergétique  ?

 

Le regard d’Elisabeth GRENIN, dirigeante de la société de transport SAS Daniel GRENIN et présidente du MEDEF BFC

 

 

Tous les scénarios montrent que les besoins de financement associés à la transition énergétique sont très importants.  
Quel est le rôle des acteurs du financement ? La finance verte est-elle une utopie ou une réalité ?  
 
 
On parle souvent de l’épargne des Français qui est en constante augmentation depuis 2012 pour atteindre près de 1700 Mds € d’épargne liquide à fin 2022. On entend souvent dire qu’il suffirait de la mobiliser au service de la transition énergétique et écologique. Qu’en est-il ? Le sujet se résume-t-il aussi simplement à un meilleur fléchage de l’épargne ? 
 
Le regard d’Arnaud CAULIER, Directeur Développement et Distribution à la Banque Populaire 
 
En 2021, 12% des ménages étaient en situation de précarité énergétique en France et 18.6% en région Bourgogne Franche-Comté selon l’ORECA. Le réseau Mob’In fédère les acteurs de la mobilité inclusive, solidaire et durable pour apporter des solutions aux publics vulnérables.   
En cette semaine de la mobilité durable, quel constat peut-on dresser des enjeux de mobilité pour les publics vulnérables.  
La transition écologique et énergétique est-elle une opportunité ou une menace supplémentaire pour ces publics ?   
 
Le regard d’Agnès MESSAADI PARIS :  Mob’in solutions 

Table ronde

« Le terme de planification revient souvent lorsque l’on parle de transition écologique et énergétique. Planifier c’est prévoir pour mieux accompagner le changement et maitriser ses conséquences.
Planifier c’est aussi accepter de tenir un cap pour obtenir des résultats. »

Déroulé de la table ronde

Ils ou elles sont des décideurs politiques. Consulter, arbitrer, décider … expliquer … sont à la fois la grandeur et la difficulté de leur quotidien. Ils sont chargés de décider des grandes orientations qui structurent l’avenir de la région Bourgogne Franche-Comté ou du pays.  
Ils nous parlent des grands défis auxquels nous confronte la transition écologique et énergétique et la façon dont ils les abordent.

Intervention

Denis THURIOT

Présentation de l'intervention

« Villes Médianes » pour parler des territoires que l’on ne voyait plus mais qui représentent près de la moitié des français.  Le livre s’interroge sur la place, le rôle et le devenir de ces villes dans un monde dominé par les métropoles.
Dans le contexte de la transition écologique et énergétique, ces villes médianes, notamment en tant que trait d’union entre l’urbain et la ruralité, vont sans nul doute avoir valeur d’exemple sur la façon dont il faut transformer les territoires pour répondre aux enjeux du changement climatique.
Denis Thuriot nous éclairera non seulement sur les spécificités de ces villes médianes mais également sur la façon dont la transition écologique et énergétique s’y construit et s’y concrétise.

PRÉSENTATION DES INTERVENANTS

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Plan d’accès

Depuis la Place de la Libération, marchez en direction de la rue de la Liberté puis tournez rue Jules Mercier.
Les Salons du Cloître se trouvent au numéro 9, en face de Pedro Dijon.

En train : accès depuis la gare de Dijon, prendre le Tramway (ligne T1) jusqu’à l’arrêt « Darcy », puis descendre la rue de la Liberté.

En voiture : Depuis le parking Darcy, descendre la rue de la Liberté.

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